De la « médiatisation », il y a tant d’enjeux. Les puissances de ce monde l’ont bien compris : leurs investissements y sont majeurs, en milliards, et ils peuvent ainsi financer des « lignes éditoriales », les salaires de porte-parole dociles, conformes. Les investissements financiers dans le domaine ont conduit à une diversification jamais vue. Mais derrière le nombre, il y a beaucoup de ressemblances, de conformismes/conformités, et surtout beaucoup de « non-dits ». Et, bien plus que « on ne peut plus rien dire » invoqué par des extrémistes fâcheux, il y a surtout le fait qu’on ne dit rien sur tant et tant de choses, de faits, de problèmes. Les premières publications de « Indépendance D » ont pour objet de définir le projet de ce nouveau média : il s’agit de faire, lentement mais sûrement. Les débuts seront modestes. Il est préférable de progresser réellement, par ses propres moyens, plutôt que de vous proposer immédiatement un « média clé en main ». Il s’agit aussi de voir, avec les semaines et les mois qui viennent, si vous, citoyens français, francophones, vous êtes vraiment intéressés par ce travail – ou pas. Si, dans un premier temps, le média sera gratuit, et les contributions des uns et des autres seront bénévoles, il s’agit de construire, aussi, avec le temps, un média professionnel, au sens d’un média, déclaré, percevant des financements par ses lectrices et lecteurs, rémunérant ainsi les auteur(e)s. Le propos est de ne pas vous demander de croire, sur parole, à notre indépendance, à nos bonnes intentions. Il s’agit de les démontrer. C’est pourquoi, dans un premier temps, les premières publications de notre média ont pour objet de définir clairement et ce que nous entendons par cette « indépendance », et la ligne éditoriale. Vous pourrez également nous écrire, quel que soit le motif.