Ukraine/Russie/UE/OTAN/Etats-Unis : le véritable test « média crash » sur l’indépendance de…

Ukraine/Russie/UE/OTAN/Etats-Unis : le véritable test « média crash » sur l’indépendance de…

« Indépendance de l’Ukraine », « indépendance des médias ». Il faut constater la saisissante synchronicité entre ce sujet qui occupe depuis quelques semaines et plus particulièrement ces derniers jours, l’actualité médiatique française, « l’indépendance des médias », avec la sortie du film de Médiapart, « Média Crash », la venue de quatre milliardaires français devant une commission sénatoriale, la montée en puissance du groupe Vivendi-Bolloré, la promotion de représentants de l’extrême-droite par des médias clairement engagés (Cnews, C8, le Figaro), le constat que des médias sont sur Youtube « invisibilisés » quand d’autres sont mis en avant, avec le sujet de « l’indépendance de l’Ukraine » où il est aussi question de la présence, de l’influence et des actions d’une extrême droite en Europe. Que dire de ce qui se passe en Ukraine ? La question des SOURCES est essentielle. En effet, pour parler sérieusement de ce qui se passe, il faut avoir de véritables informations dont le contenu n’est pas, entièrement ou partiellement, frelaté, faussé. Il y a donc des sources qu’il faut écarter à priori, parce qu’elles sont engagées dans cette situation conflictuelle, qu’elles y ont des intérêts. Tout ce qui nous vient, de l’OTAN, des gouvernements concernés, des agences de presse sous tutelle, doit être récusé. Or ce sont ceux qui sont sur le terrain de la dite situation, et qui ont le plus d’informations la concernant, mais quand ils s’expriment, il est très difficile de distinguer le vrai de ce qui lui est associé et qui lui ne l’est pas. Une photographie montre ce qu’elle montre, mais quelle lecture de ce l’image montre est la plus conforme à la réalité affichée ? Il faut donc se tourner vers des personnes ou des groupes qui ont intérêt à ce que « la vérité » sur la situation soit connue. Parmi ces hommes et femmes, on sait qu’il y a des infiltrés des Etats ou de groupes ayant des intérêts privés ou cachés. Il faut donc là aussi faire le tri. Bref : faire confiance est, dans un tel contexte, très difficile, et pour de vrais journalistes et à fortiori, pour les citoyens qui veulent s’y intéresser. Ce qui est certain, c’est que ce conflit a encore fait des « morts » : des médias n’ont pas passé, avec succès, le « crash test » de leur « indépendance » parce qu’ils ont diffusé, parce qu’ils diffusent, la propagande des uns contre les autres, et réciproquement.

Des Youtubeurs font un travail sur l’Histoire passée et présente, plus sérieux que des médias officiels – pour la bonne et simple raison que ceux-ci sont sous une influence étatique et financière, certaine et profonde. Mais il ne faut pas confondre Youtube et « information », parce qu’il y a beaucoup de « déchets », de mensonges et, surtout, d’aspects des sujets qui ne sont ni évoqués, ni travaillés. Mais il reste qu’il est souvent impressionnant de constater que des publications sur Youtube peuvent être toujours plus sérieuses ET professionnelles que ce qui est diffusé par des chaînes d’Etat ou des chaînes oligarchiques. Lesquelles peuvent même se révéler être pires que tout, en raison de l’omniprésence de mensonges, de principe comme de de sens.

2 thoughts on “Ukraine/Russie/UE/OTAN/Etats-Unis : le véritable test « média crash » sur l’indépendance de…

    1. Bonjour. Nous vous remercions de l’attention à ce que nous avons publié. Nous avons publié votre commentaire – le premier de ! Bravo ! Mais nous regrettons que vous ayez utilisé un terme méprisant, associé à celui de l’actuel président français. Nous pensons qu’il est tout à fait possible de dire des choses sévères et sensées, sans passer par ce registre de vocabulaire. Une charte des commentaires sera publiée prochainement.

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